
Ces nouveaux émigrés nous plongent immédiatement dans le cœur de la tragédie de la deuxième guerre. On se remémore leurs départs précipités, leurs bagages mal faits, leurs maisons vendues à la hâte ou laissées en location ou en gardiennage à un parent en difficulté. Chaque génération d’émigrés préserve la mémoire d’une époque. Parce que, eux n’oublient pas les raisons pour lesquelles ils sont partis, contrairement à ceux qui restent, qui s’obstinent à ne pas comprendre pour quelles raisons ils ne reviennent toujours pas.
SAS (Lire la chronique de Sid Ahmed Sémiane)
sidahsemiane@yahoo.fr