
Quand sortirons-nous
de la tourmente des sachets ? Un jour sûrement. Nous serons heureux le
jour où on portera dans nos mains autre chose que des sachets noirs.
Sûrement. Mais, pour le moment, il reste le vent à écouter. Il reste
les ficus à voir. Ces arbres magnifiques qui bordent les rues d’Alger.
Mais pas de chance pour ce soir. Le vent fait tourner les sachets et
les branches d’arbre les accrochent. «Chef, une autre tournée de lait
!» pour le peuple.
SAS
(Lire la chronique de Sid Ahmed Sémiane)